Repenser les services financiers dans les programmes biopharmaceutiques d’abordabilité pour les patients

Voici quelques raisons de repenser la façon dont les services financiers sont gérés dans le cadre de votre programme d’abordabilité pour les patients.

 

Pour augmenter le débit au point de distribution

Les sociétés biopharmaceutiques se concentrent sur le développement, la commercialisation et la distribution de leurs médicaments. En fin de compte, cet objectif donne la priorité à l’acheminement de ces produits aux patients qui bénéficieront de la thérapie.  

Mais en plus des obstacles familiers que sont les autorisations préalables et les modifications par étapes, il y a de nouveaux défis à la pharmacie qui entravent la délivrance de ces médicaments aux patients admissibles.

Les gestionnaires de prestations pharmaceutiques (PBM) sous-paient de plus en plus les pharmacies pour certains médicaments. Par conséquent, certains remboursements sont inférieurs au coût réel d’achat et de délivrance de ces médicaments par une pharmacie.

L’effet d’entraînement pour les sociétés biopharmaceutiques est que les pharmacies peuvent demander aux fournisseurs de transférer les patients vers des médicaments avec des remboursements plus élevés. Dans certains cas, les pharmacies peuvent même abandonner complètementles médicaments sous-remboursés. 

De plus, l’utilisation par PBM des listes d’exclusion des listes de médicaments a considérablement augmenté. De 2014 à 2022, les listes d’exclusion des listes de médicaments pour trois des plus grands PBM sont passées de 109 à 1 156 produitsuniques. Ces exclusions de liste de médicaments privent la population membre d’un PBM de couvrir les médicaments, ce qui fait en sorte que les pharmacies rencontrent de plus en plus de patients assurés non couverts lorsque ces médicaments sont prescrits.

Certaines sociétés biopharmaceutiques ont eu recours à un modèle de consignation pour offrir à ces patients assurés non couverts un prix de leur poche plus abordable que les frais habituels, habituels et raisonnables. Mais la gestion d’un programme de consignation avec les pharmacies pose des défis importants pour le secteur biopharmaceutique. Le contrôle et l’audit des stocks nécessaires pour s’assurer qu’un stock en consignation est utilisé de manière appropriée sont coûteux et souvent inexacts.

 

Pour atténuer les préoccupations réglementaires  

Lorsqu’un programme d’abordabilité pour les patients fournit une aide à la quote-part, ces paiements sont généralement versés à un fournisseur pour le produit reçu par le patient. La règle de prix finale du barème des honoraires des médecins 2023 de la SMC a été annulée l’année dernière, mais il n’en demeure pas moins que la SMC a clairement indiqué que les paiements aux fournisseurs qui ne sont pas clairement identifiables comme une prestation pour le patient peuvent avoir une incidence sur le meilleur prix ou peuvent être soumis à la Sunshine Act.

Le risque accru d’un examen réglementaire accru des paiements acheminés par le biais de programmes d’abordabilité pour les patients se traduit par de nouveaux défis potentiels en matière de conformité pour les sociétés biopharmaceutiques. Les entreprises peuvent être soumises à une déclaration plus stricte de tous les paiements liés aux prestations aux patients, en particulier les programmes d’achat et de facturation pour les médicaments couverts par les prestations médicales.  

 

Améliorer les flux de trésorerie 

À l’origine, les sociétés biopharmaceutiques finançaient les programmes d’abordabilité pour les patients à des niveaux qui leur permettaient d’exécuter ces programmes avec un impact minimal sur leurs calculs bruts-nets. La gestion du compte de financement des prestations implique généralement que les fournisseurs de services aux patients facturent périodiquement les sociétés biopharmaceutiques pour qu’elles établissent un compte préfinancé contrôlé par le fournisseur de services aux patients et utilisé pour financer le soutien à la quote-part. 

Mais le soutien de ces programmes – ainsi que d’autres obstacles – n’a cessé d’augmenter pour affecter à la fois les flux bruts et nets et les flux de trésorerie. L’écart croissant entre le prix catalogue d’un médicament et le prix net, décrit comme la «bullebrute-nette », limite les flux de trésorerie de nombreuses sociétés biopharmaceutiques. Le coût global de ces rabais et remises était estimé à 256 milliards de dollars en 2022 et devrait augmenter.

Les programmes de quote-part des patients et d’abordabilité représentent environ 7 % de la bulle totale, ce qui équivaut à près de 18 milliards de dollars de prestations pour les patients qui sont préfinancés généralement entre 45 et 60 jours. Cela signifie que le secteur biopharmaceutique cède le contrôle de 2 à 3 milliards de dollars par mois à des fournisseurs de services aux patients qui ne sont peut-être ni des fiduciaires ni des entreprises de services bancaires.

De plus, la façon dont les programmes d’abordabilité pour les patients sont généralement préfinancés impose des contraintes de trésorerie supplémentaires. Une fois que le financement est déboursé pour un programme d’abordabilité particulier, il ne peut pas être facilement réaffecté à d’autres programmes. 

 

Repenser les services financiers 

Pour relever ces défis et fournir aux patients le soutien dont ils ont besoin en matière d’accès et d’abordabilité, les sociétés biopharmaceutiques devraient rechercher un fournisseur de services financiers spécialisé dans les programmesd’abordabilité pour les patients.

Non seulement un fournisseur de services financiers disposera de l’expertise nécessaire pour développer des solutions efficaces de gestion des sinistres et de gestion des fonds, mais il aura également les licences, les relations institutionnelles, les protocoles de conformité et la responsabilité fiduciaire nécessaires pour exécuter ces services au profit de la société biopharmaceutique, du patient et du fournisseur.