Perspectives de l’ISPOR 2024 : Examiner le champignon parmi nous
5 questions à Kim Maren Schneider
Qu’est-ce qui a inspiré cette recherche ?
En 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié la première liste des agents pathogènes fongiques prioritaires, qui donne systématiquement la priorité aux agents pathogènes fongiques, car les maladies fongiques invasives sont en augmentation. En raison des limites de codage empêchant l’identification exacte des espèces d’agents pathogènes fongiques, notre évaluation s’est concentrée sur les trois classifications de genres fongiques du groupe prioritaire critique de l’OMS (Cryptococcus, Candida, Aspergillus). En particulier parmi les populations immunodéprimées, les infections fongiques peuvent entraîner des conséquences graves telles que des maladies chroniques ou même la mort.
Cependant, les infections fongiques reçoivent une attention et des ressources limitées par rapport à d’autres sujets de santé publique mondiaux, ce qui entraîne un manque de données sur la distribution des maladies et les modèles de résistance aux antifongiques. En tant que spécialiste de la santé publique de formation, il est également personnellement important pour moi de sensibiliser le public à ces menaces de santé publique moins connues.
Y a-t-il une hypothèse qui a été confirmée par la recherche ?
Quels sont les principaux points à retenir de vos recherches ?
Deux des trois agents pathogènes fongiques de la liste des priorités critiques, soit Cryptococcus et Aspergillus, sont de plus en plus fréquents de 2019 à 2023 parmi les hospitalisations liées à ces trois agents pathogènes fongiques.
Un autre point intéressant à retenir est que certains patients ont présenté plus d’une résistance aux antifongiques.
Y a-t-il quelque chose dans la recherche qui vous a surpris, auquel vous ne vous attendiez pas, que vous avez découvert ?
Nous ne nous attendions pas à ce qu’il y ait plus d’hommes que de femmes hospitalisés pour des infections fongiques nécessitant un traitement en milieu hospitalier. Cette division était plus prononcée dans la cryptococcose, où 68 % / 32 % des diagnostics de patients masculins par rapport aux patients féminins étaient diagnostiqués.
Quelles sont les prochaines étapes de cette recherche ?
